Pendant des années, la seule objectivation rationnelle de la sécurité des vols était tout simplement le dénombrement des incidents et des accidents. L’évolution majeure a été de passer d’une vision post accident à une vision d’anticipation.
Aujourd’hui, le pilotage s’appuie sur des pratiques visant à anticiper et mettre en relief des erreurs et menaces (potentielles) liées au contexte.
Le modèle dit TEM (Threat and Errors Management – Gestion des erreurs et de la menace) promeut une approche dont la grande valeur est l’identification des meilleures stratégies pour déjouer les menaces et les erreurs potentielles.
A un moment donné, dans un contexte donné, quel sont les processus que le pilote décide de renforcer pour y faire face ? Cette approche a inspiré des pratiques de sécurité dans les domaines comme l’aéronautique, la santé ou le nucléaire.
En entreprise, nous disposons d’un certain nombre de systèmes de commande : financier, industriel, technique, commercial, juridique, RH, etc. Quel est le ou les systèmes qui sont les plus importants dans un contexte non renouvelable ? Comment ce choix focalise-t-il l’attention des équipes ? Sommes-nous forts en TEM ?